Recrutement et recherche d’emploi : les réseaux sociaux sont-ils vraiment utiles ?

Article fort intéressant publié par Expectra, qui a le mérite de refaire une synthèse actualisée en terme de chiffres, je vous laisse le soin de découvrir l’article:

 

36 %* des candidats et 47 % des recruteurs auraient maintenant recours aux réseaux sociaux.
Comment ce phénomène se traduit-il sur le terrain ?
Des différences existent-elles entre les usages des candidats et ceux des recruteurs ?
Focus sur les us et coutumes des uns et des autres.

Des recruteurs sur le front

« Une majorité de recruteurs a maintenant saisi la nécessité d’intégrer les réseaux sociaux dans le processus de recrutement, observe Aymeric Vincent, directeur des ressources humaines adjoint du Pôle littérature d’Editis et auteur de l’ouvrage « Décrocher un emploi grâce aux réseaux ». La question n’est plus de savoir si on doit y avoir recours, mais comment y avoir recours. » Sa réponse fait écho à celle d’une majorité de professionnels RH : les médias sociaux doivent en premier lieu être considérés comme des outils complémentaires aux techniques de recrutement traditionnelles.

Une vitrine pour l’entreprise

Au niveau international, ces plateformes sont avant tout une vitrine. 74 %** des entreprises sondées par StepStone Solutions les utilisent pour présenter le profil de leur société. Un phénomène qui ne concerne que 50 % des structures françaises. Ces profils corporate permettent de véhiculer la culture de l’entreprise mais aussi de relayer ses offres d’emploi. Plus de 40 % des recruteurs ont maintenant recours aux médias sociaux pour diffuser leurs annonces. « C’est un moyen d’attirer les candidats, notamment les jeunes, vers le site de recrutement de l’entreprise », souligne Jean-Michel Oullion, responsable de communication interne chez BNP Paribas et auteur du livre « Trouver son job grâce à Internet ».

La recherche de candidats

En France, ces plateformes sont, selon StepStone, essentiellement utilisées pour chercher de nouvelles recrues et pour rester en contact avec des candidats potentiels. Une tendance suivie par Aymeric Vincent : « quel que soit le profil que je recrute, un éditeur, ou une fonction transverse dans le marketing ou la fabrication, je commence par regarder les contacts de mon profil Viadeo, c’est un peu comme une CVthèque personnelle, constamment mise à jour. »

Un outil de vérification

« Sur Viadeo ou LinkedIn, les entreprises regardent aussi ce que la personne a fait, ses expériences, ses formations, mais également les groupes auxquels elle appartient, ses contacts professionnels… », explique Henri Labarre, fondateur du cabinet conseil 2803 Media. Un moyen pour les recruteurs de glaner des informations complémentaires sur le candidat mais aussi de s’assurer de sa bonne e-réputation.

Des candidats proactifs

Si les candidats sont moins nombreux que les recruteurs à avoir investi les réseaux sociaux, c’est aussi parce que ces outils sont encore loin d’être une réalité dans toutes les professions. En revanche, « Ils sont devenus un passage obligé dans les métiers du tertiaire, notamment en marketing, communication, les professions commerciales, les ingénieurs, toutes les fonctions qui touchent aux nouvelles technologies », précise Jean-Michel Oullion. Des candidats, qualifiés de proactifs utilisant plus d’outils de recherche d’emploi et principalement présents sur deux réseaux : Viadeo (89 %) et LinkedIn (51 %) constate l’étude de StepStone Solutions.

Une vitrine professionnelle

Pour Aymeric Vincent, les réseaux sociaux doivent être utilisés par les candidats comme une vitrine professionnelle permettant de maîtriser leur e-réputation : « C’est un moyen incontournable pour eux de se faire connaître et de mettre en avant leur valeur ajoutée. Cela demande de faire preuve de cohérence et de s’assurer que l’on ne véhicule pas des informations contraires surtout si l’on possède plusieurs profils. »
Attention également aux profils incomplets et non remis à jour explique Lionel Damm directeur associé de l’agence On prend un café, « mieux vaut être sur un ou deux réseaux mais les faire vivre régulièrement que de les collectionner sans intervenir dessus ou de laisser un profil vide ».

Un outil de veille

« Grâce aux groupes de salariés, communautés d’experts, articles partagés et prises de contact, les réseaux sont aussi une mine d’or pour glaner des informations sur les entreprises », remarque Lionel Damm. Une source de renseignements qui doit être exploitée en fonction de sa situation.
« Un candidat en recherche d’emploi active peut tout à fait passer une à deux heures par jour sur les réseaux alors qu’une à deux heures hebdomadaires seront suffisantes pour un professionnel souhaitant rester à l’affût », recommande Aymeric Vincent.

Un canal de prise de contact

Que cela soit avec des recruteurs mais aussi des anciens collègues, des clients ou des professionnels du même secteur, les réseaux constituent aussi une opportunité pour les candidats de nouer ou renouer des contacts. L’enquête de RegionsJob note ainsi que 30 % de ces prises de relation aboutissent à un entretien. Mais attention, conclut Jean-Michel Oullion, « ce n’est pas parce que l’on est sur un réseau social que l’on va trouver un emploi ! Il n’y a pas de recette miracle… Les réseaux ouvrent des portes virtuelles, aux candidats de les pousser dans la vraie vie ! ».

Pascaline Roi et Sandrine Guinot

Sondage sur Linkedin: vérifiez vous le profil Linkedin de vos candidats avant interview?

Recruteurs,

votez sur Linkedin!




Candidats,

Regardez vous le profil de votre recruteur sur Linkedin avant interview? Si oui, à quels éléments êtes vous particulièrement attentifs? Vos commentaires ci dessous ou sur notre page Facebook bienvenus!

Constituer son réseau socio-professionnel de zéro (sur Linkedin)

Vous êtes enfin convaincu(e) de l’utilité de vous constituer un réseau sur le net pour trouver « le job de vos rêves »,  mettre une fin à cette carrière qui n’est pas faite pour vous  et vous positionner sur celle qui vous attire plutôt.

Mais voilà, vous ne savez pas comment vous y prendre. Les exemples que vous trouvez intéressants ne donnent pas forcément le mode d’emploi pour les imiter. Voici donc quelques conseils pour vous constituer une base de réseau :

 

Les contacts utiles pour votre recherche sont divisibles en 4 catégories :

1.       Les recruteurs, chasseurs de têtes, responsables RH, en un mot tous ceux qui ont le pouvoir de vous faire embaucher.

2.       Les personnes qui peuvent vous transmettre des offres

3.       Ceux qui ont le pouvoir de vous recommander ou  de vous « connecter » aux bons postes

4.       Les conseillers : ceux qui peuvent vous aider dans votre démarche, que ce soit en vous motivant ou en vous donnant les bons conseils.

 

Il n’est pas toujours facile de démarrer un réseau, aussi voici quelques sources possibles de contacts pour vous y aider :

 

  • Les clubs et associations auxquelles vous avez appartenus ou appartenez encore
  • Vos clubs services : Lions, Rotary, Kiwanis, etc…
  • Toutes les business cards que vous avez pu accumuler jusqu’à présent
  • Les recruteurs, Chasseurs de Tête, consultants ou coachs de carrières
  • Les cabinets de recrutement, agences de placement
  • Membre de la chambre de commerce locale où des lieux où vous avez déjà exercé
  • Vos camarades d’études et Alumni
  • Les participants à aux conférences en rapport avec votre projet où vous avez assisté…ou non
  • Les élus locaux
  • Les associations professionnelles
  • Votre carnet d’adresses e-mail
  • Vos ex-employés ou collègues (ils pourront éventuellement vous recommander)
  • Vos ex patrons, superviseurs, etc…
  • Votre famille…
  • Vos amis
  • Vos voisins
  • Vos relations personnelles
  • D’autres personnes à la recherche d’une nouvelle opportunité comme vous
  • Vos anciens concurrents, clients
  • Vos mentors

La première chose est pour cela de vous constituer un profil sur Linkedin si vous ne l’avez pas déjà fait, puis d’inviter les divers contacts potentiels en suivant les idées évoquées ci-dessus.  Vous pouvez  pour ce faire utiliser l‘outil de recherche de Linkedin.

Une astuce pour être autorisé(e)  à ajouter des contacts que vous ne connaissez pas vraiment mais qui ont un intérêt pour vous : inscrivez-vous aux groupes de discussions. Le simple fait, d’être membre d’un même groupe vous ouvre le droit à demander une connexion directe à n’importe quel membre. Si vous participez activement et constructivement aux groupes vous recevrez très probablement  à votre tour des invitations à se connecter, votre visibilité augmentera et votre expertise commencera à être reconnue dans le domaine correspondant.

Bon courage, et n’hésitez pas à laisser votre feedback ou commentaires ci dessous!

du zéro pointé au 2.0…en matière de recrutement

Article fort intéressant de Jean Christophe Anna de l’APEC, qui montre clairement et simplement l’évolution du recrutement: une rapidité accrue et surtout des rapports recruteur-candidat profondéments modifiés qui supposent une transparence de part et d’autres.

Je vous laisse découvrir le contenu.





Illustration-Recrutement.jpg


Le Recrutement a connu 2 (R)évolutions majeures en très peu de temps avec l’avènement des Jobboards en 1998 (e-Recrutement) et l’explosion des médias sociaux depuis 2007 (Recrutement 2.0) !

Ainsi, nous sommes passés en 12 ans du “Recrutement papier-presse” au “Recrutement 2.0”, voire 3.0 ! (cf mes interviews d’experts : Le Recrutement 3.0 selon …)


L’objectif de ce billet est de vous démontrer que la véritable révolution pour le Recrutement et la Relation Recruteur-candidat n’est pas celle des Jobboards, mais bien celle des médias sociaux !

La preuve en images et en couleurs, j’ai pris le soin de reprendre dans ce billet les mêmes codes couleurs que dans mes schémas !



Le Recrutement papier – presse


Recrutement papier-copie-1


Recrutement / Recherche d’emploi


Diffusion des offres d’emploi par le Recruteur / Accès au Marché de l’emploi pour le Candidat :

  • Presse (quotidiens régionaux, Le Figaro, l’Express, Courrier Cadres, le Moniteur Informatique, L’Usine Nouvelle, …)
  • Aucune réactivité (temps pouvant être très long entre la naissance du besoin, la publication de l’offre, la parution du journal, la candidature et la réception du courrier !!!)

Canal de communication entre l’Entreprise et le Candidat : La Poste et le téléphone

Gestion des candidatures : A la main !


Communication RH / Communication Candidat


Communication RH : Texte de l’Annonce (offre d’emploi) + Presse, Radio, TV

Communication du candidat : CV papier +  lettre de motivation manuscrite

Visibilité du candidat en dehors des CV qu’il envoie : Aucune !


Informations sur le Candidat / Informations sur l’Entreprise

Informations sur le Candidat pour le Recruteur : exclusivement le CV (éventuellement complété par un contrôle de références et/ou une analyse graphologique de la lettre de motivation manuscrite !!!)

Informations sur l’Entreprise pour le Candidat : Texte de l’Annonce, Publicité, Presse, Radio, TV

Informations sur le Recruteur pour le Candidat : Aucune !


Relation Recruteur – Candidat

La Relation Recruteurs– Candidats est purement verticale avec un Recruteur tout puissant et un Candidat passif.

Le candidat attend qu’une offre soit publiée pour faire acte de candidature et envoyer son CV au Recruteur



Le e-Recrutement ou Recrutement 1.0


e Recrutement-copie-1


Recrutement / Recherche d’emploi

Diffusion des offres d’emploi par le Recruteur / Accès au Marché de l’emploi pour le Candidat :

  • Jobboards (Apec, Monster, Cadremploi, RégionsJob, …) + Presse
  • Plus grande réactivité, quasi temps réel et accès à l’ensemble du marché des candidats / des offres

Canal de communication entre l’Entreprise et le Candidat : le mail et le téléphone

Gestion des candidatures : gestion électronique avec constitution de bases de données (CVthèques) et premier tri des CV par des « robots », petits logiciels informatiques.

Communication RH / Communication Candidat

Communication RH : Marque Employeur institutionnelle (discours « officiel ») quasi exclusivement via le site web corporate et/ou le site carrière + Presse, Radio, TV

Communication du candidat : CV électronique (Word ou PDF) + lettre de motivation dactylographiée

Visibilité du candidat en dehors des CV qu’il envoie : début de visibilité via la publication du CV dans les CVthèques, mais cela reste très passif !



Informations sur le Candidat / Informations sur l’Entreprise

Informations sur le Candidat pour le Recruteur : exclusivement le CV (éventuellement complété par un contrôle de références)

Informations sur l’Entreprise pour le Candidat : Texte de l’Annonce, site web institutionnel, sites d’informations économiques et financières comme www.societe.com,  Publicité, Presse, Radio, TV

Informations sur le Recruteur pour le Candidat : Aucune … euh pardon : organigramme !


Relation Recruteur – Candidat

La Relation Recruteurs– Candidats est toujours verticale sans grande évolution !

Cela va un peu plus vite. Le candidat peut rendre visible son statut de « candidat potentiel » en publiant son CV sur les CVthèques des Jobboards, mais il attend toujours qu’une offre soit publiée pour faire acte de candidature et envoyer son CV au Recruteur

Autrement dit, la première « Révolution » du e-Recrutement fut plus une évolution du Recrutement vers plus de modernité avec un changement de supports (de la presse au web et du courrier postal au courrier électronique) qu’une réelle révolution du Recrutement lui-même et de la Relation Recruteur-Candidat !



Le Recrutement 2.0

Recrutement 2.0


Recrutement / Recherche d’emploi

Diffusion des offres d’emploi par le Recruteur / Accès au Marché de l’emploi pour le Candidat :

  • Jobboards (Apec, Monster, Cadremploi, RégionsJob, …) + médias sociaux (Linkedin, Viadeo, Twitter, Facebook) + e-cooptation
  • Temps réel, mobilité (Smartphones), grande visibilité de tous les acteurs et accès encore plus direct à l’ensemble des candidats / des recruteurs à portée de clic !

Canal de communication entre l’Entreprise et le Candidat : les messageries directes des différents médias sociaux, les Hubs (Viadeo) et Groupes (Linkedin), les forums de discussion, les murs des pages Facebook, les commentaires sur le(s) blog(s) de l’Entreprise, le mail et le téléphone

Gestion des candidatures : gestion électronique poussée avec recherche d’un matching optimal et global entre profil du candidat (CV + Identité numérique + engagement + motivations et personnalité) et poste à pourvoir (missions, culture de l’Entreprise, personnalité du Supérieur hiérarchique et des membres de son équipe).

Marketing RH / Personal Branding

Marketing RH : Marque Employeur conversationnelle (la parole au Responsable du Marketing RH et aux collaborateurs ambassadeurs !) et multi canal (site carrière, blog(s), Profils des collaborateurs et Hub Corporate sur Viadeo, Page Entreprise et Groupe sur Linkedin, Page(s) Facebook, Compte(s) Twitter, chaîne Youtube, WebTV, Chat texte ou en visio, Salon virtuel, Serious Game, Presse, Radio, TV, …)

Personal Branding : Profil rempli à 100% sur les réseaux sociaux professionnels (Viadeo et Linkedin), CV 2.0 (Doyoubuzz ou EasyCV), Blog professionnel, Hubs sur Viadeo, Groupes sur Linkedin, Page Facebook, PPT sur Slideshare, Carte de visite électronique (About me), … et (pour combien de temps encore ?) le CV électronique et je ne parle même plus de la lettre de motivation …


Informations sur le Candidat / Informations sur l’Entreprise

Informations sur le Candidat pour le Recruteur : CV + Identité numérique (profils, contacts professionnels, recommandations, CV 2.0, Blog pro) et engagement en ligne (participation aux discussions, prises de position, points de vue, …)

Informations sur l’Entreprise pour le Candidat : Information institutionnelle (site corporate) + information économique et financière (www.societe.com) + information RH (via tous les médias sociaux utilisés par la Marque Employeur) + information humaine et sociale en consultant les forums de discussion, en interrogeant directement les salariés et ex-collaborateurs de l’Entreprise sur les réseaux sociaux professionnels (Viadeo, Linkedin), en allant faire un tour sur des sites de notation / évaluation des entreprises (Note ton Entreprise, Meilleures Entreprises) ou information globale (Google, Youseemii et Corporama) + …  Texte de l’Annonce, site web institutionnel, sites d’informations économiques et financières comme www.societe.com,  Publicité, Presse, Radio, TV

Informations sur le Recruteur pour le Candidat : Identité numérique (profils, contacts professionnels, recommandations, CV 2.0, Blog pro) et engagement en ligne (participation aux discussions, prises de position, points de vue, …) … soit une information comparable à celle que le Recruteur a sur le Candidat !!!


Relation Recruteur – Candidat

La Relation Recruteurs– Candidats est désormais horizontale dans une logique gagnant-gagnant comme le rappelait dernièrement ici-même Jérôme Pallas Palacio : « Envoyez-moi votre CV ! », demande le recruteur. « Envoyez-moi le vôtre d’abord! », répond le candidat 2.0.

Le Candidat n’est plus seulement en attente dans un comportement réactif. Il peut aujourd’hui passer à l’action et « toquer » directement à la porte du Recruteur dans une attitude proactive !


Cette Relation s’en trouve métamorphosée :

  • Plus transparente : la Marque Employeur devenue conversationnelle et multi canal permet à l’Entreprise de montrer (un petit peu, mais de plus en plus) ce qui se cache derrière le miroir en donnant la parole à ses collaborateurs-ambassadeurs. De son côté, le Candidat en dit beaucoup plus sur lui par ses multiples présences en ligne, son comportement, son engagement que les mots-clés de son CV.
  • Plus humaine : la conversation entre les collaborateurs-ambassadeurs de l’Entreprise et les Candidats est favorisée dans les différentes communautés de la Marque sur les médias sociaux et bientôt directement dans l’Offre qui sera elle-même conversationnelle !
  • Plus équilibrée : Candidat et Recruteur sont à égalité dans leur accès au marché (offres / candidats), dans leur marketing, dans leur recherche d’information sur l’autre !
  • Plus longue : elle s’inscrit dans la durée en commençant potentiellement bien en amont du process de Recrutement et de l’entrée dans l’Entreprise (Marque Employeur et Sourcing conversationnels), et en se poursuivant en aval de la vie commune (individu collaborateur dans l’Entreprise) avec dans le meilleur des cas transformation de l’ex- collaborateur-ambassadeur interne de la Marqueen prescripteur-ambassadeur externe !


Pour en revenir à mon 3ème schéma e-Recrutement / Recrutement 2.0, les mêmes outils sont donc aujourd’hui à la disposition du Recruteur et du Candidat pour les 3 dimensions de la relation Recruteur – Candidat :

  • Recrutement / Recherche d’emploi
  • Marketing RH / Marketing personnel
  • Informations sur le Candidat / Informations sur l’Entreprise et le Recruteur

L’impact du Web dans nos vies, conversation entre Tim Berners Lee et Gordon Brown, Genève

Je reviens de l’université de Genève où se tenait ce soir une rencontre entre Tim Berners Lee, fondateur du web, et Gordon Brown ancien Premier Ministre britannique.

Très intéressant de voir que le père du web, cette toile qui change la face du monde,  est parmi nous, de la génération X qui plus est.
Je suis d’autant plus impressionnée que j’habite à 5mn du CERN ou Tim Berners Lee a mis le web au point. L’accélérateur passe théoriquement sous mes pieds…peut être sommes nous voisins…

Outre la personnalité de Tim Berners Lee faite de tics, de sauts et de grands gestes bien sympathiques, la conférence était hautement intéressante.
Nous sommes au quotidien plongés dans les applications du web et ne prenons pas forcément le recul et la hauteur qui nous permettrait de juger de l’impact considérable et grandissant de façon accélérée de cet outil.
Les derniers évènements, je veux parler du printemps arabe, comme l’a fait remarquer Gordon Brown, ont été permis par l’emploi des media  sociaux  sur le web. Désormais, les hommes au pouvoir doivent compter avec les populations et leurs interactions au delà des frontières. Ils deviennent redevables et responsables.
La politique étrangère devient de plus en plus transparente, comme l’a démontré wikileaks. A ce propos, le Premier Ministre britannique interrogé sur l’opportunité des révélations diplomatiques faites par l’équipe de J.Assange, pense que c’est une bonne chose ,mais que néanmoins certaines révélations auraient dû être évitées car elles ont mis en danger la vie de certaines personnes.
Côté économique, l’impact est considérable, puisque, comme le fait remarquer TBL, internet est une plateforme ouverte à tous sur laquelle il n’existe pratiquement pas de limites à l’innovation. Nous voyons bien comment l’accès à l’information, aux services et ventes en ligne crée de nouvelles opportunités pour ceux qui savent écouter et les saisir.

Gordon Brown rapporte d’ailleurs le cas de fermiers africains, qui équipés de smartphones, commencent à se passer des intermédiaires pour vendre leur récoltes à meilleur prix.

Enfin l’impact sociétal. Le Premier Ministre britannique a raconté comment le Royaume Uni avait pris la décision d’ouvrir l’information à tous ses sujets et les perspectives qui tout à coup s’étaient ouvertes au fur et à mesure que les différentes parties prenantes abandonnaient leur copyright, ou droits divers, en mettant à disposition les données facilitant la vie de chacun.

Par ailleurs, si l’on a parlé de fracture numérique en France à une époque (avant Hadopi…), cette problématique se repose à l’échelle mondiale avec les moyens d’accès : “broad bands”, ordinateurs ou smartphones, coût de l’accès exorbitant dans certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud, suprématie de l’anglais qui n’est pas maitrisé par toutes les populations ou handicaps physiques particuliers (vue). Autant de problématiques que la Worlwide Web Foundation travaille à résoudre.

Quel devenir pour les Réseaux Sociaux?

Je viens te tomber sur un article de Pierre Bellanger concernant l’avenir des réseaux sociaux qui est excellent.

On passe du « front end » quelque peu glamour des réseaux sociaux à leur « back end » qui l’est beaucoup moins.

Il est vrai que nous sommes nombreux à être tombés dedans ces dernières années et que nous nous sommes pris au jeu, à des degrés divers certes, des confidences, des données lâchées de ci de là en échanges de services, de cadeaux ou d’outils marketing…

Les scandales réguliers sur  la propriété intellectuelle du contenu publié, les profils impossibles à clôturer, la confidentialité subrepticement enlevée, ne suffisent manifestement pas à bannir les réseaux sociaux incriminés de notre quotidien. Ils sont, en dépit de ces griefs, de plus en plus présents et prospères. Et pour cause, chacun y trouve son compte que ce soit en services pour les utilisateurs, ou en monnaie sonnante et trébuchante quand le e-commerce s’en mêle (entre 7.5€ par utilisateur-acheteur/an sur Facebook et 30% de commissions pour l’Apple Store…)

 

Et cela n’est pas prêt de s’arrêter. Pour 2011, on prévoit 5 milliards de dollars de “Facebook commerce”, et 30 milliards d’ici 2015. Avec l’explosion du web mobile s’appuyant sur les Smartphones et tablettes, les Réseaux Sociaux drainent sans vergogne tous les clients de la téléphonie (5 milliards dans le monde actuellement) auxquels ils proposent services irrésistibles ou achats en ligne pour lesquels ils perçoivent, bien entendu, une commission. C’est ce que Pierre Bellanger nomme un  « Réseaux Social de Télécommunication »

Fort de mettre à mal les opérateurs téléphoniques par leur puissance et maitrise des flux dû aux e-commerce et des communautés en ligne, les réseaux sociaux commencent à se comporter comme des Etats souverains à part entière allant jusqu’à battre monnaie, virtuelle.
En revanche les transactions ont bel et bien lieu avec l’aide de paiements sécurisés, ce qui suppose, pour le moment, l’intervention des banques.L’auteur parie sur une triade Banque-Télécoms-Réseaux sociaux pour les années à venir.

Mais ce n’est pas tout, les réseaux sociaux ont d’autres impact sur nos vies. Ils permettent notamment de trouver des algorithmes en matière de comportements et par là même de faire des prédictions de plus en plus fiables, comme on a pu le constater en finance ou lors des élections américaines.

Le plus inquiétant est de voir en quoi les réseaux sociaux peuvent bafouer la souveraineté des Etats. A se demander si la mondialisation ne se verrait pas accélérée d’un point de vue politique après l’avoir été économiquement, parce qu’il semble difficile de contenir un océan avec quelques digues fussent elles solides, millénaires et imposantes.


Je vous invite à lire l’article de P. Bellanger, PDG et fondateur de Skyrock :

Photo de Pierre Bellanger, PDG et fondateur de Skyrock

Les premiers services de réseaux sociaux sur Internet ont eu pour promesse initiale d’aider à la mise en relation entre elles de personnes appartenant à des populations définies par un besoin ou une situation.

Sous la forme originelle de groupes de soutien, les malades souffrant d’une même pathologie se retrouvent sur des forums précurseurs de ces services. Aux États-Unis, dès 1995, un des premiers réseaux, « Classmates », permet de se lier, à nouveau, avec ses camarades de scolarité. « BlackPlanet », ensuite, fondé en 1999, s’adresse à la communauté afro-américaine. « Friendster », lancé en 2002, a pour vocation de favoriser la mise en relation avec les amis de ses amis. « MySpace », en ligne en 2003, séduit la nouvelle génération américaine par la liberté de ses profils sous pseudonyme et son orientation musicale. « Facebook », enfin, fondé en 2004, est, à son origine, réservé à quelques universités, puis au seul monde scolaire et réticule, de ce fait, les étudiants sous leur véritable identité. Une adresse email en .edu était nécessaire au début pour y adhérer. Read more »

le “leadership”? Vous avez une définition?

Il est souvent question de leadership dans les entretiens de recrutement ou d’évaluation.

Si l’on sait ce qu’est un leader, on se demande parfois, tout ce qui se cache derrière ce mot “leadership”. Il devient alors bien embarassant de dire si l’on en a ou pas et surtout pour quelles raisons.

Voici une belle mise en lumière de Pierre Denier.

Merci Pierre! ….Pierre denier est l’auteur du blog ” Haut les coeurs!!!


Linkedin vient de dépasser les 100 millions de Profils

Linkedin a désormais plus de 100 millions d’inscrits. Créé en 2003, ce Réseau Social Professionnel aura mis 6 ans pour atteindre les 50 millions de profils puis 1 an et demi pour doubler ce chiffre.

Ce succès semble bien mérité, Linkedin ayant innové grandement ces derniers temps, la dernière fonctionalité étant “Linkedin Today” date de la semaine dernière.

Les autres PSN peinent à combler leur retard grandissant face au leader du secteur que plus rien ne semble arrêter, notamment depuis qu’il cherche à entrer en bourse.


Infographic linkedin 100 millions de profils

Etre ou ne pas être sur les Réseaux Sociaux (Professionnels)…là est la question

En recherche d’emploi, attentif au marché, en veille dans le cadre de vos missions… en vitrine, vous êtes inscrit sur un réseau pro tel queLinkedIn ou Viadeo.  Ou pas. Question de projet. Quel qu’il soit, l’efficacité de votre positionnement dépend d’une bonne réflexion préalable. La preuve par l’exemple.

Sandrine Avenier, responsable marketing et communication chez Cezanne Software, est une early adopter. Elle a découvert les réseaux professionnels numériques en 2005 et s’y est immédiatement intéressé pour gagner en visibilité et être sollicitée par les recruteurs. À raison d’un mi-temps par semaine de présence sur OpenBC (l’actuel Xing), « le seul à proposer à l’époque des rencontres IRL (In the Real Life) », puis sur Viadeo et LinkedIn, elle a décroché un job au bout de trois mois.

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« Recrutement et Réseaux Sociaux : état des lieux et perspectives» à la CVCI de Lausanne

Ce 24 février se tenait à la CVCI de Lausanne la présentation

« Recrutement et Réseaux Sociaux : état des lieux et perspectives»


illustration media sociaux recrutement 2.0

Bien évidement, le Recrutement 2.0 faisant partie de mes intérêts majeurs, je n’ai pu résister à l’envie de m’y rendre. Voici mes observations et réflexions :

La salle était comble. Beaucoup de responsables RH étaient présents, mais aussi des cabinets de recrutement, chasse de tête ou quelques juristes intéressés par les nouvelles problématiques liées aux réseaux sociaux.

Un rapide sondage fait après présentation des conférenciers,  issus d’entreprises internationales et de l’EPFL, a révélé l’engagement des personnes et entreprises présentes sur les réseaux sociaux :

  • Linkedin : 35/70
  • Facebook : 18/70 ?
  • Twitter : 6/70…dont je faisais partie…

Manifestement pour le moment les réseaux sociaux se réduisent pour la majorité au seul Linkedin (exit les Xing, Viadéo et autres PSN) tandis que Facebook est manifestement resté dans les esprits un réseau social très personnel avec une population « moyennement éduquée »

Youtube est subrepticement évoqué bien que ce soit l’un des réseaux social majeur à ce jour.

Rien sur les Blogs, les sites/pages carrières,  même si ceux-ci ne sont pas des media sociaux, ils y sont étroitement liés et font partie de la stratégie à mettre en place pour obtenir un ROI satisfaisant.

Mais manifestement c’est aller trop vite, la conférence me ramène à la réalité actuelle des RH. Leur tâche est vaste et ardue. Peut être faudrait-il commencer par le début : une information/éducation des collaborateurs et des entreprises qui n’ont manifestement pas été réellement préparés à cette mini révolution sociale.

Il semble que beaucoup de professionnels n’intègrent pas l’ampleur et le caractère inévitable du changement en cours :

  • le recrutement de demain ne fonctionnera plus sous sa forme actuelle. Lorsque la génération Y sera seule  disponible, elle ne « connectera » plus qu’avec les recruteurs qui viennent à sa rencontre sur les media où elle démontre de ses expertises, aptitudes et comportements.
  • la volatilité naissante des candidats les plus talentueux impose aux recruteurs une vitesse de préemption seule permise par une grande connaissance des nouveaux réseaux et communautés en ligne.
  • Les concurrents peuvent prendre l’avantage humain si l’entreprise tarde à évoluer dans son recrutement et dans son Employer Branding.

Pour les entreprises, la question n’est donc plus de savoir si elles doivent utiliser les réseaux sociaux, mais quand et comment… elles vont gagner en qualité, rapidité de recrutement et quelles économies, qu’elles soient directes ou indirectes, elles vont réaliser.

Certains recruteurs sont cependant bien  conscients de l’intérêt d’un réseau comme Linkedin, mais se demandent comment l’utiliser efficacement, que ce soit pour :

  • un processus de recrutement en particulier
  • pour faire de l’Employer ou Employee Branding.
  • Générer des flux réguliers de candidatures pertinentes


…Tout en désirant préserver leur précieux capital humain de la vue des chasseurs de tête. En effet, la puissance actuelle reconnue de Linkedin qui revendique la présence de 90 millions de profils sur son réseau, crée un sentiment de « must be » chez les plus talentueux qui surfent sur le Corporate Branding pour construire leur Personal Branding.

Par ailleurs les pages entreprises qui tentent de regrouper les profils de leurs collaborateurs sous leur bannière et de construire un Employer Branding tentent de cacher intelligemment l’organigramme de la société, donnée sensible jusqu’alors à l’intérieur même des entreprises.

On comprend dès lors la prudence des Responsables de Ressources Humaines dans le déploiement sur les réseaux sociaux. Si le Recrutement 2.0 est en théorie simple, la mise en œuvre constructive peut, suivant la taille et les besoins de l’entreprise, devenir extrêmement pointue et nécessiter un véritable savoir faire.

On entend souvent à ce propos : « les réseaux sociaux ne fonctionnent pas », chez ceux qui s’y sont risqué trop prudemment, donc à moitié. C’est une ouverture qui mérite le respect mais qui au final devient contreproductive parce qu’elle démontre sournoisement de « l’inutilité des réseaux sociaux » et permet de conforter les détracteurs de la démarche.

Mais changeons de perspective pour une vision positive et efficace : le premier réflexe salvateur est celui d’apprendre et de se faire conseiller sans plus attendre

  • Dans le choix des media sociaux, de leurs applications dédiées et de leur utilisation :

o   quels media sont adéquats et  comment les utiliser intelligemment,

o   quelles sont les erreurs fatales et comment les éviter,

o   en quels termes mesurer l’impact de ses efforts et le ROI sachant qu’il faudra à un moment ou un autre, démontrer l’efficacité de sa démarche à ses supérieurs.


  • Dans l’utilisation des outils de productivité associés :

o   comment connecter l’ensemble du système générateur de flux à des applications capables de filtrer, trier, organiser, utiliser

o    publier plus aisément sur tous les supports depuis une même console…

o   Comment mesurer l’impact de son action sa présence et interaction sur les Réseaux Sociaux et créer son Benchmark.


  • Dans l’intégration des nouveaux réseaux à l’existant, que ce soit en termes d’outils que d’efforts humains.
  • Dans La mise en place d’une « Social Network Policy » expliquant à chaque collaborateur les bonnes pratiques sur les réseaux sociaux et surtout comment les mettre en œuvre très concrètement. Les erreurs sont souvent involontaires.
  • Dans La mise en place d’un réseau interne ou « Réseau Social d’Entreprise » pour conserver le plus possible ses collaborateurs dans un espace confidentiel et permettre des nouvelles synergies de travail, ce que l’on appelle maintenant l’Intelligence Collective. Cette dernière est facteur de loyauté à l’entreprise…et attire les jeunes talents.

les photos


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Ce 24 février se tenait à la CVCI de Lausanne la présentation « Recrutement et Réseaux Sociaux : état des lieux et perspectives»

Bien évidement, le Recrutement 2.0 faisant partie de mes intérêts majeurs, je n’ai pu résister à l’envie de m’y rendre. Voici mes observations et réflexions :

La salle était comble. Beaucoup de responsables RH étaient présents, mais aussi des cabinets de recrutement, chasse de tête ou quelques juristes intéressés par les nouvelles problématiques liées aux réseaux sociaux.

Un rapide sondage fait après présentation des conférenciers, issus d’entreprises internationales et de l’EPFL, a révélé l’engagement des personnes et entreprises présentes sur les réseaux sociaux :

· Linkedin : 35/70

· Facebook : 18/70 ?

· Twitter : 6/70…dont je faisais partie…

Manifestement pour le moment les réseaux sociaux se réduisent pour la majorité au seul Linkedin (exit les Xing, Viadéo et autres PSN) tandis que Facebook est manifestement resté dans les esprits un réseau social très personnel avec une population « moyennement éduquée »

Youtube est subrepticement évoqué bien que ce soit l’un des réseaux social majeur à ce jour.

Rien sur les Blogs, les sites/pages carrières, même si ceux-ci ne sont pas des media sociaux, ils y sont étroitement liés et font partie de la stratégie à mettre en place pour obtenir un ROI satisfaisant.

Mais manifestement c’est aller trop vite, la conférence me ramène à la réalité actuelle des RH. Leur tâche est vaste et ardue. Peut être faudrait-il commencer par le début : une information/éducation des collaborateurs et des entreprises qui n’ont manifestement pas été réellement préparés à cette mini révolution sociale.

Il semble que beaucoup de professionnels n’intègrent pas l’ampleur et le caractère inévitable du changement en cours :

· le recrutement de demain ne fonctionnera plus sous sa forme actuelle. Lorsque la génération Y sera seule disponible, elle ne « connectera » plus qu’avec les recruteurs qui viennent à sa rencontre sur les media où elle démontre de ses expertises, aptitudes et comportements.

· la volatilité naissante des candidats les plus talentueux impose aux recruteurs une vitesse de préemption seule permise par une grande connaissance des nouveaux réseaux et communautés en ligne.

· Les concurrents peuvent prendre l’avantage humain si l’entreprise tarde à évoluer dans son recrutement et dans son Employer Branding.

Pour les entreprises, la question n’est donc plus de savoir si elles doivent utiliser les réseaux sociaux, mais quand et comment… elles vont gagner en qualité, rapidité de recrutement et quelles économies, qu’elles soient directes ou indirectes, elles vont réaliser.

Certains recruteurs sont cependant bien conscients de l’intérêt d’un réseau comme Linkedin, mais se demandent comment l’utiliser efficacement, que ce soit pour :

· un processus de recrutement en particulier

· pour faire de l’Employer ou Employee Branding.

· Générer des flux réguliers de candidatures pertinentes

 

…Tout en désirant préserver leur précieux capital humain de la vue des chasseurs de tête. En effet, la puissance actuelle reconnue de Linkedin qui revendique la présence de 90 millions de profils sur son réseau, crée un sentiment de « must be » chez les plus talentueux qui surfent sur le Corporate Branding pour construire leur Personal Branding.

Par ailleurs les pages entreprises qui tentent de regrouper les profils de leurs collaborateurs sous leur bannière et de construire un Employer Branding tentent de cacher intelligemment l’organigramme de la société, donnée sensible jusqu’alors à l’intérieur même des entreprises.

On comprend dès lors la prudence des Responsables de Ressources Humaines dans le déploiement sur les réseaux sociaux. Si le Recrutement 2.0 est en théorie simple, la mise en œuvre constructive peut, suivant la taille et les besoins de l’entreprise, devenir extrêmement pointue et nécessiter un véritable savoir faire.

On entend souvent à ce propos : « les réseaux sociaux ne fonctionnent pas », chez ceux qui s’y sont risqué trop prudemment, donc à moitié. C’est une ouverture qui mérite le respect mais qui au final devient contreproductive parce qu’elle démontre sournoisement de « l’inutilité des réseaux sociaux » et permet de conforter les détracteurs de la démarche.

Mais changeons de perspective pour une vision positive et efficace : le premier réflexe salvateur est celui d’apprendre et de se faire conseiller sans plus attendre

· Dans le choix des media sociaux, de leurs applications dédiées et de leur utilisation :

o quels media sont adéquats et comment les utiliser intelligemment,

o quelles sont les erreurs fatales et comment les éviter,

o en quels termes mesurer l’impact de ses efforts et le ROI sachant qu’il faudra à un moment ou un autre, démontrer l’efficacité de sa démarche à ses supérieurs.

 

· Dans l’utilisation des outils de productivité associés :

o comment connecter l’ensemble du système générateur de flux à des applications capables de filtrer, trier, organiser, utiliser

o publier plus aisément sur tous les supports depuis une même console…

o Comment mesurer l’impact de son action sa présence et interaction sur les Réseaux Sociaux et créer son Benchmark.

 

· Dans l’intégration des nouveaux réseaux à l’existant, que ce soit en termes d’outils que d’efforts humains.

· Dans La mise en place d’une « Social Network Policy » expliquant à chaque collaborateur les bonnes pratiques sur les réseaux sociaux et surtout comment les mettre en œuvre très concrètement. Les erreurs sont souvent involontaires.

· Dans La mise en place d’un réseau interne o

Ce 24 février se tenait à la CVCI de Lausanne la présentation « Recrutement et Réseaux Sociaux : état des lieux et perspectives»

Bien évidement, le Recrutement 2.0 faisant partie de mes intérêts majeurs, je n’ai pu résister à l’envie de m’y rendre. Voici mes observations et réflexions :

La salle était comble. Beaucoup de responsables RH étaient présents, mais aussi des cabinets de recrutement, chasse de tête ou quelques juristes intéressés par les nouvelles problématiques liées aux réseaux sociaux.

Un rapide sondage fait après présentation des conférenciers,  issus d’entreprises internationales et de l’EPFL, a révélé l’engagement des personnes et entreprises présentes sur les réseaux sociaux :

  • Linkedin : 35/70
  • Facebook : 18/70 ?
  • Twitter : 6/70…dont je faisais partie…

Manifestement pour le moment les réseaux sociaux se réduisent pour la majorité au seul Linkedin (exit les Xing, Viadéo et autres PSN) tandis que Facebook est manifestement resté dans les esprits un réseau social très personnel avec une population « moyennement éduquée »

Youtube est subrepticement évoqué bien que ce soit l’un des réseaux social majeur à ce jour.

Rien sur les Blogs, les sites/pages carrières,  même si ceux-ci ne sont pas des media sociaux, ils y sont étroitement liés et font partie de la stratégie à mettre en place pour obtenir un ROI satisfaisant.

Mais manifestement c’est aller trop vite, la conférence me ramène à la réalité actuelle des RH. Leur tâche est vaste et ardue. Peut être faudrait-il commencer par le début : une information/éducation des collaborateurs et des entreprises qui n’ont manifestement pas été réellement préparés à cette mini révolution sociale.

Il semble que beaucoup de professionnels n’intègrent pas l’ampleur et le caractère inévitable du changement en cours :

  • le recrutement de demain ne fonctionnera plus sous sa forme actuelle. Lorsque la génération Y sera seule  disponible, elle ne « connectera » plus qu’avec les recruteurs qui viennent à sa rencontre sur les media où elle démontre de ses expertises, aptitudes et comportements.
  • la volatilité naissante des candidats les plus talentueux impose aux recruteurs une vitesse de préemption seule permise par une grande connaissance des nouveaux réseaux et communautés en ligne.
  • Les concurrents peuvent prendre l’avantage humain si l’entreprise tarde à évoluer dans son recrutement et dans son Employer Branding.

Pour les entreprises, la question n’est donc plus de savoir si elles doivent utiliser les réseaux sociaux, mais quand et comment… elles vont gagner en qualité, rapidité de recrutement et quelles économies, qu’elles soient directes ou indirectes, elles vont réaliser.

Certains recruteurs sont cependant bien  conscients de l’intérêt d’un réseau comme Linkedin, mais se demandent comment l’utiliser efficacement, que ce soit pour :

  • un processus de recrutement en particulier
  • pour faire de l’Employer ou Employee Branding.
  • Générer des flux réguliers de candidatures pertinentes


…Tout en désirant préserver leur précieux capital humain de la vue des chasseurs de tête. En effet, la puissance actuelle reconnue de Linkedin qui revendique la présence de 90 millions de profils sur son réseau, crée un sentiment de « must be » chez les plus talentueux qui surfent sur le Corporate Branding pour construire leur Personal Branding.

Par ailleurs les pages entreprises qui tentent de regrouper les profils de leurs collaborateurs sous leur bannière et de construire un Employer Branding tentent de cacher intelligemment l’organigramme de la société, donnée sensible jusqu’alors à l’intérieur même des entreprises.

On comprend dès lors la prudence des Responsables de Ressources Humaines dans le déploiement sur les réseaux sociaux. Si le Recrutement 2.0 est en théorie simple, la mise en œuvre constructive peut, suivant la taille et les besoins de l’entreprise, devenir extrêmement pointue et nécessiter un véritable savoir faire.

On entend souvent à ce propos : « les réseaux sociaux ne fonctionnent pas », chez ceux qui s’y sont risqué trop prudemment, donc à moitié. C’est une ouverture qui mérite le respect mais qui au final devient contreproductive parce qu’elle démontre sournoisement de « l’inutilité des réseaux sociaux » et permet de conforter les détracteurs de la démarche.

Mais changeons de perspective pour une vision positive et efficace : le premier réflexe salvateur est celui d’apprendre et de se faire conseiller sans plus attendre

  • Dans le choix des media sociaux, de leurs applications dédiées et de leur utilisation :

o   quels media sont adéquats et  comment les utiliser intelligemment,

o   quelles sont les erreurs fatales et comment les éviter,

o   en quels termes mesurer l’impact de ses efforts et le ROI sachant qu’il faudra à un moment ou un autre, démontrer l’efficacité de sa démarche à ses supérieurs.


  • Dans l’utilisation des outils de productivité associés :

o   comment connecter l’ensemble du système générateur de flux à des applications capables de filtrer, trier, organiser, utiliser

o    publier plus aisément sur tous les supports depuis une même console…

o   Comment mesurer l’impact de son action sa présence et interaction sur les Réseaux Sociaux et créer son Benchmark.


  • Dans l’intégration des nouveaux réseaux à l’existant, que ce soit en termes d’outils que d’efforts humains.
  • Dans La mise en place d’une « Social Network Policy » expliquant à chaque collaborateur les bonnes pratiques sur les réseaux sociaux et surtout comment les mettre en œuvre très concrètement. Les erreurs sont souvent involontaires.
  • Dans La mise en place d’un réseau interne ou « Réseau Social d’Entreprise » pour conserver le plus possible ses collaborateurs dans un espace confidentiel et permettre des nouvelles synergies de travail, ce que l’on appelle maintenant l’Intelligence Collective. Cette dernière est facteur de loyauté à l’entreprise…et attire les jeunes talents.


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Vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv

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  • Petit mot intro sur la discussion entamée sur place
    • donnant le lien sur mon Blog avec compte rendu et réflexion du forum à la CVCI
    • proposant de se rencontrer (RTS, Pictet),





u « Réseau Social d’Entreprise » pour conserver le plus possible ses collaborateurs dans un espace confidentiel et permettre des nouvelles synergies de travail, ce que l’on appelle maintenant l’Intelligence Collective. Cette dernière est facteur de loyauté à l’entreprise…et attire les jeunes talents.

 

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